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L'attaque par les forces armées russes marque un tournant majeur dans la guerre qui sévit actuellement en Ukraine.

La Suisse pourrait subir les conséquences indirectes des cyberattaques, des tentatives d'espionnage ou de perturbations de ses infrastructures critiques de la part des belligérants, reconnaît Pälvi Pulli, cheffe de la politique de sécurité au sein du Département de la défense (DDPS) dans un article paru dans l'Argauer Zeitung. On pourrait non seulement imaginer des cyberattaques, de l'espionnage à l'encontre de diplomates étrangers et d'organisations internationales stationnés en Suisse.

Des perturbations des infrastructures critiques transfrontalières, par exemple dans le domaine de l'énergie et des communications, sont également théoriquement envisageables. Ce que nous observons déjà, ce sont éventuellement des activités de désinformation dans les médias sociaux afin d'influencer l'opinion publique. Des mouvements migratoires liés à des conflits sont également possibles et pourraient avoir des répercussions jusqu'en Suisse. Aucune preuve réelle de telles attaques de ce type n'ont pourtant été recensées formellement jusqu'ici dans notre pays.